Le marché immobilier parisien, et plus particulièrement celui de l'immobilier étudiant, suscite un intérêt grandissant chez les investisseurs. Pourtant, est-ce le bon filon pour générer les meilleurs rendements ? Quid d’un tel investissement pour 2025 ?
L’intérêt de choisir Paris pour se lancer dans un investissement en résidence étudiante
La capitale française attire chaque année des milliers d'étudiants, créant une demande constante en logements adaptés. Cette demande est particulièrement soutenue dans les quartiers universitaires et à proximité des grandes écoles.
Les loyers pratiqués dans les résidences étudiantes parisiennes sont généralement supérieurs à ceux du marché locatif traditionnel. De plus, la durée des baux est souvent plus longue, ce qui génère une certaine stabilité des revenus ainsi qu’un rendement particulièrement attractif.
À noter que l'immobilier étudiant est considéré comme un placement de long terme, créant de la valeur refuge en période d'inflation. Ce, d’autant plus que le foncier parisien prend plus de valeur au fil du temps.
Prix immobiliers élevés, rentabilité rognée
Le prix au mètre carré à Paris est l'un des plus élevés de France, ce qui rend l'investissement initial particulièrement conséquent. Cela se répercute sur le coût total de l’investissement. Or, les loyers, bien qu’élevés, ne sont pas toujours alignés avec le budget des étudiants, ce qui amoindrit le rendement brut, générant à terme une faible rentabilité. De plus, les loyers sont encadrés dans certaines zones de Paris, ce qui pose une certaine limite quant aux revenus locatifs potentiels.
Paris attire de nombreux investisseurs aussi bien locaux qu’internationaux, ce qui augmente la concurrence dans le cadre de l’acquisition de logements. Citons aussi le marché immobilier qui peut être sujet à des fluctuations, conjugué à une réglementation complexe pouvant rapidement subir des mutations.
Réaliser une étude micromarché par quartier
Il s’agit de réaliser une analyse en profondeur afin d’en comprendre les spécificités, ses dynamiques et son potentiel. Elle permet d'identifier les opportunités et les axes de vigilance, le but étant de mieux connaître son marché. C’est à partir des résultats de cette étude que la stratégie sera implémentée et affinée, en adaptant les offres en fonction des caractéristiques en termes d’évolution démographique, de densité étudiante et d’évolution des revenus.
En clair, il est question de collecter non seulement les statistiques quantitatives, mais aussi les données qualitatives qui seront analysées par le biais de multiples outils : la cartographie (pour visualiser les indicateurs géographiques), les logiciels statistiques (pour analyser les paramètres quantitatifs), ainsi que les différents articles de presse pour la collecte des informations d’actualité.
Quelles alternatives à la ville parisienne pour investir en résidence étudiante ?
Lyon, Toulouse, Bordeaux, Marseille abritent de grandes universités et des écoles prestigieuses, attirant ainsi un grand nombre d'étudiants chaque année. Le prix de l’immobilier y est plus abordable, en plus d’un dynamisme économique bien ancré.
Mettons aussi en lumière les villes moyennes en plein essor, telles que Grenoble, Montpellier, Rennes, Nantes. Celles-ci sont reconnues pour leur qualité de vie attractive, couplée à un marché immobilier moins saturé et un fort potentiel de croissance.
Une carence généralisée en offre de logements étudiants
Quoi qu’il en soit, toutes ces villes enregistrent toujours un manque important de logements étudiants. Ainsi, le gouvernement se penche sur la construction de 25 000 nouveaux logements d’ici à 2017 et ce, pour le Crous. À ce jour, le Crous gère 175 000 logements sociaux étudiants – sur 240 0000 en tout.
Cette carence au niveau des offres est due au foncier disponible, notamment dans Paris et les grandes agglomérations, alors que ce sont ces grandes villes qui se distinguent par une très forte demande locative due à la présence d’universités et de grandes écoles.
Le renforcement des colocations est aussi encouragé, ainsi que la transformation de bureaux vacants en structures habitables et confortables.