Assurance-vie, allocations du portefeuille et arbitrages : mode d’emploi

Pour optimiser les performances d’une assurance-vie, il est essentiel de bien comprendre l’allocation du portefeuille et les arbitrages possibles au sein du contrat.

 

L’allocation du portefeuille en fonction des objectifs et de l’horizon de placement

L’allocation du portefeuille désigne la répartition des actifs dans un contrat d’assurance-vie. Elle doit être adaptée au profil de l’épargnant, à ses objectifs ainsi qu’à son horizon d’investissement et ce, en tenant compte des différents supports d’investissement. Il en existe deux principales catégories :

  • le fonds en euros : sécurisé et générant un rendement modéré, il garantit le capital investi
  • les unités de compte (UC) : placées en actions, obligations, pierre-papier, ETF, et FIA, elles servent un rendement plus élevé, mais présentent un risque de perte en capital significatif.

Par conséquent, la première étape consiste à définir son profil d’investisseur. Cela en sachant que l’assurance-vie propose trois différentes options de gestion profilée pilotée : le prudent ou défensif, l'équilibré et le dynamique ou l’offensif. En savoir plus sur euodia. fr.

Les allocations reposent sur le principe suivant :

  • majorité en fonds euros (70% à 85%) et faible exposition aux UC pour le profil prudent
  • répartition entre fonds euros et UC (50% de chaque) pour le profil équilibré
  • forte exposition aux UC (plus de 70%) dans le but de maximiser le rendement pour le profil dynamique

 

Arbitrer ses investissements : pourquoi et quelles stratégies ?

L’arbitrage consiste à modifier la répartition des actifs au sein de l’assurance-vie, en fonction de l’évolution des marchés ou des objectifs de l’investisseur.

Les raisons d’un arbitrage sont multiples : pour des fins de rendement (réajuster les placements en fonction des performances des supports), pour des stratégies de réduction des risques (sécuriser une partie des gains en passant des UC aux fonds en euros), ou encore pour anticiper les tendances et profiter des opportunités de marché (hausse des actions, baisse des taux obligataires).

Plusieurs modalités d’arbitrage sont proposées : 

  • l’arbitrage manuel : l’épargnant décide lui-même des transferts entre supports. Il opte alors pour le mode de gestion libre – également avantageux, car les frais d’arbitrage sont quasi inexistants
  • l’arbitrage programmé : il est question de rééquilibrage automatique selon des critères définis à l’avance (par exemple, la sécurisation progressive des gains en vue du passage à la retraite)
  • la gestion pilotée : c’est le mode qui s’applique par défaut à l’ouverture d’une assurance-vie. Un gestionnaire spécialisé adapte l’allocation en fonction du profil de l’épargnant et des conditions de marché. Dans ces deux derniers cas, les frais d’arbitrage s’appliquent et ceux-ci sont mentionnés dans le contrat : à décortiquer avant de souscrire.

À noter qu’il est possible de se faire accompagner par son conseiller en assurance-vie ou par son conseiller en gestion de patrimoine afin de cibler le meilleur moment pour déclencher un arbitrage.

Note sur la fiscalité : passer d’un support à l’autre est exempt d’impôt, dans la mesure où il ne s’agit pas d’un retrait des sommes investies, mais uniquement d’un mouvement d’actifs à partir desquels ces dernières sont fructifiées. De même, les gains ne sont pas fiscalisés s’ils servent à financer l’introduction de nouveaux supports au sein du portefeuille.

 

Comment est réalisée la gestion pilotée d’une assurance-vie ?

L’équipe de gestion ajuste régulièrement les investissements en fonction des opportunités du marché et des conditions économiques. L’épargnant peut suivre l’évolution de son investissement via des relevés périodiques et ajuster sa stratégie, si nécessaire.

Ce mode de gestion convient aux investisseurs souhaitant déléguer la gestion de leur épargne et bénéficier en même temps d’une approche experte et diversifiée. Ainsi, lors de la souscription, l’épargnant remplit un formulaire détaillé qui permet au gestionnaire de portefeuille de mieux cerner son profil et ses objectifs. Ce document comprend des informations telles que son appétence au risque, sa connaissance du marché financier, son expérience en termes d’investissements ainsi que ses objectifs et son horizon de placement.

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